Nils Palmieri
Classe Figaro Beneteau

Après le Figaro, place à l'IMOCA !

Si pour Nils, la saison en Figaro s'est terminée mi septembre à Piriac sur Mer, à l'arrivée de La Solitaire du Figaro, sa saison sportive ne s'est pas arrêtée là. Moins d'une semaine plus tard, il était sur les pontons de Lorient prêt à embarquer avec Oliver Heer pour le Défi Azimut sur l'IMOCA Ollie Heer Ocean Racing.

Une Solitaire du Figaro décevante
« La Solitaire n’a pas voulu de moi cette année ! Sur la première étape, je suis super content car après jury, j'accroche le podium. J'étais content de la façon dont j'ai navigué : j’ai été opportuniste, bien positionné, j’ai bien affiné mes trajectoires sans prendre trop de risques. Je me sentais en phase avec le bateau et avec la course.
Puis vient la deuxième étape sur laquelle je navigue bien, j'étais dans le coup dès le départ, je faisais un truc vraiment bien. Et puis vient la descente vers Roscoff et tout le groupe dans lequel j'étais se retrouvé piégé, on passe une nuit supplémentaire en mer et on prend vite cher au classement général. C'est ce qui fait que cette course est à la fois si belle et si cruelle !

Sur la troisième étape, je navigue un peu à l'envers et je fais beaucoup de mauvais choix. Une fois que j’ai compris que j’aurai beaucoup de retard, j’ai essayé de profiter à fond de la dernière étape de ce qui devrait être ma dernière Solitaire du Figaro.
Félicitations aux trois garçons sur le podium, ils sont méritants et au vu de la saison, c’est logique de les trouver là, ce sont d’excellents techniciens. Ceci dit, les deux normands (Alexis Loison et Guillaume Pirouelle, ndlr) aurait aussi mérité une meilleure place ! »

Cap sur l'automne en IMOCA
« Avec Oliver, on a un bateau qui fait partie des plus vieux de la flotte. Notre objectif sur la saison en IMOCA est donc de bien figurer parmi les bateaux à dérives droites. On était impatients de faire notre première course ensemble et je n'ai pas été déçu ! C'était ma première expérience en IMOCA et ce sont des bateaux vraiment sympas, ça régate fort ! Sur les 48H du Défi Azimut on n'a pas eu le temps de s'arrêter une seconde ! Nous avons fait un super début de course, au contact avec les premiers bateaux à dérives, puis nous avons perdu un peu de terrain car nous avons subit un black out électronique à la fin de la première nuit. On n’avait plus d’ordinateur, plus d’énergie, plus de lumière. Ça nous a logiquement fait perdre un peu de terrain. Cette course est encourageante pour la suite, car sans pépin, le bateau va vite. On devrait donc réussir à tirer notre épingle du jeu parmi les bateaux à dérives ! Pour la suite, nous allons continuer à naviguer avec Oliver avant d'emmener le bateau au Havre pour le départ de la Transat Jacques Vabre ! »

Nils palmieri